Comment optimiser vos commandes grâce à la formule de Wilson (et pourquoi la plupart des entreprises ne l'utilisent pas)

Comment optimiser vos commandes grâce à la formule de Wilson (et pourquoi la plupart des entreprises ne l'utilisent pas)

Comment optimiser vos commandes grâce à la formule de Wilson (et pourquoi la plupart des entreprises ne l'utilisent pas)

La gestion des stocks est souvent perçue comme un mal nécessaire : on veut éviter les ruptures, mais stocker coûte cher. Depuis des décennies, une formule simple existe pour aider à trouver le bon équilibre : la formule de Wilson. Pourtant, peu d’entreprises l’utilisent réellement. Pourquoi ? Et surtout, comment rendre ce calcul utile dans un environnement métier concret comme celui de K inventory ? C’est ce qu’on va voir.


Le dilemme du stock : commander trop ou pas assez

Imaginez : vous gérez les approvisionnements d’une entreprise qui utilise plusieurs centaines de références. D’un côté, vous avez un coût fixe à chaque commande passée (administratif, livraison, traitement). De l’autre, vous devez stocker les produits, ce qui mobilise de l’espace et du capital. Trop de stock = trésorerie bloquée. Pas assez = rupture ou retard de production.

La bonne quantité à commander, ce n’est pas “au feeling” : c’est celle qui minimise le coût total, entre commandes répétées et stockage excessif.


La formule de Wilson : une base pour décider rationnellement

C’est là qu’intervient la formule de Wilson, ou EOQ (Economic Order Quantity). Voici à quoi elle ressemble :

Q* = √(2DS / H)

  • **Q*** = quantité optimale à commander
  • D = demande annuelle estimée (en unités)
  • S = coût fixe de passation d’une commande
  • H = coût annuel de stockage d’une unité

Prenons un exemple simple :

  • Vous vendez 1 000 unités/an
  • Passer une commande coûte 50€
  • Stocker une unité coûte 2€/an

La formule vous donne une quantité optimale de commande de 158 unités environ. Cela signifie que vous devriez passer environ 6 commandes par an, plutôt que tous les mois ou en masse une fois par an.


Pourquoi elle reste peu utilisée dans les entreprises

Malgré sa simplicité apparente, la formule de Wilson est rarement appliquée dans les systèmes de gestion au quotidien. Voici pourquoi :

  • Elle repose sur des hypothèses idéales : demande stable, réapprovisionnement instantané, coûts fixes connus.
  • Elle nécessite d’avoir des données fiables (demande annuelle, coût de stockage) que peu d’ERP rendent accessibles simplement.
  • Elle est isolée du reste des pratiques terrain : la réalité inclut des contraintes fournisseurs, des quantités minimales, des délais, etc.

Comment K inventory rend ce calcul réellement exploitable

Chez K inventory, on ne réinvente pas la formule : on la rend utilisable.

  • Toutes vos données de stock, de consommation et de seuils de sécurité sont centralisées.
  • L’historique de sortie par produit vous permet de proposer une demande estimée automatiquement, à la bonne échelle (mois, trimestre, année).
  • L’outil peut suggérer une quantité de commande basée sur la formule de Wilson, en l’adaptant à votre seuil de sécurité et vos contraintes réelles.
  • Pour les équipes plus à l’aise avec Excel, une exportation avec formule intégrée est possible, pour tester, comparer et affiner vos approvisionnements.

L’objectif n’est pas de remplacer l’humain par une équation, mais de fournir un point de départ rationnel qui évite les excès ou les approximations.


En conclusion : un outil simple pour une décision plus claire

La formule de Wilson ne fait pas tout, mais elle permet de poser des bases solides. Elle est particulièrement utile quand vous gérez :

  • des références à forte rotation
  • des volumes importants
  • ou des contraintes de trésorerie fortes

Avec K inventory, vous pouvez tester, visualiser et ajuster vos quantités de commande en quelques clics. Parce que parfois, une formule bien utilisée vaut mieux que des heures de discussions sans chiffres.


👉 Besoin de mieux piloter vos stocks ?

Essayez K inventory gratuitement et découvrez comment vos décisions d’achat peuvent gagner en clarté, sans complexité.